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 Enorah Valheïm

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MessageSujet: Enorah Valheïm   Enorah Valheïm EmptySam 28 Mar - 14:17

இ Enorah Valheïm இ
___ Enfant de la Louve ___









Âge : 920ans Race :  LycanCamp :  Alliance



Profession :  Druide
Sang : Pur




Potentiel Racial :
Description des Pouvoirs




৩ Dons Raciaux :
☼ Loup
Enorah maîtrise cette capacité à la perfection pour une louve de son âge. Elle se métamorphose avec une aisance rare et prend tout le monde au dépourvu de par sa connaissance de son "moi" animal. Parmi les siens, il est rare de trouver une personne aussi douée qu'elle pour maîtriser ses instincts.
☼ Lune
La Lune a bien des effets sur elle, mais en tant que druidesse, Enorah sait les camoufler en se protégeant des effets de la Lune. Cela sous entend qu'elle sera moins forte durant le mois à venir, mais c'est une capacité développée en tant que druide. Pour le reste de ce talent, Léna en maîtrise quelques aspect mais n'est quand même pas très douée.
☼ Esprit Sauvage
Léna est en parfaite symbiose avec cet esprit animal qui l'habite... de fait, elle est douée pour protéger son esprit et faire fléchir l'espèce canine.
৩ Pacte avec la Nature :
☼ En tant que druide, Léna ne peut faire un pacte avec un démon et souffre au contact du plomb. elle perd d'ailleurs toute capacité druidique dans une salle couverte de métaux. Elle a une affinité avec l'eau et la terre, ne maîtrise absolument pas le feu et  a quelques connaissances en soin assez agréables. La répulsion des morts vivants enfin est un art qu'elle ne maîtrise que peu, mais ça viendra tout comme le reste... Pour ce qui est de la divination, Enorah ne sait pas pratiquer cet art sans la compagnie d'autres druides.



Description Générale :
L'Enfant de la Louve




Lenora est une femme dont on se souvient rapidement. Peu d'informations sont données à son propos hormis le fait qu'elle fasse partie de l'alliance, à un poste assez élevé. C'est une femme assez mystérieuse, parlant peu mais agissant énormément. Elle n'aime pas la compagnie de ceux favorisant les armes et la technologie tout comme elle est d'une cruauté sans nom à l'égard des vampires lorsqu'il s'agit d'affaires personnelles (en dehors de l'alliance, en gros). Enfin, quand elle ne fait pas partie du Conseil Léna s'occupe du sale boulot. Elle n'a pas son pareil pour traquer un fugitif, le tuer et nettoyer la zone pour ne laisser aucune trace de sa venue dans les parages. Un assassin de choix en somme...

Niveau physique, Enorah détient des cheveux noirs de jais tombant jusque sous ses omoplates, des yeux verts émeraude magnifiques sans aucune impureté et une peau aussi blanche que la lune. C'est une beauté nocturne que l'on verra malheureusement le plus souvent sous forme lupine, la belle ayant une grande préférence pour cette forme de vie. Elle possède un corps fin et parfaitement galbé, aux courbes plutôt attrayantes, selon la gente masculine. Mais c'est sans conteste le tatouage noir en forme de trois griffes levées vers le ciel sur son omoplate droite qui la définit le plus.
En louve, Enorah arbore une magnifique robe noire aux poils mi long particulièrement doux et épais au toucher, un museau fin lui donnant une bouille adorable... Le plus saisissant reste ses yeux, de magnifique yeux vert d'eau aussi limpides que de l'eau de roche, tantôt clair tantôt sombre... ce regard envoutant et sauvage a lacéré le cœur de bien des hommes.

Pour ce qui est du caractère, on pourrait dire que Léna est une femme timide, ou plutôt silencieuse et très méfiante. Bien qu'elle soit majoritairement douce et calme, elle ne supporte pas les gens qui s'emportent facilement ou forcent les choses, ne supporte pas les idiots ni les niais et encore moins les orgueilleux. De fait, elle ne supporte pas grand monde.
On la dit cruelle et glaciale car elle est capable de tuer à main nue et sans le moindre remord n'importe quel vampire passant à portée de ses griffes. La jeune louve n'a en effet pas son pareil pour respecter la tradition du lycan haïssant tout les vampires. A ses yeux, un nouveau né vampire reste un cadavre qui ne devrait pas se mouvoir, quelque chose de contre nature dont les ancêtres ont fait bien plus de mal aux lycans que ce que racontent ces rejetons du diable. Elle les voit comme des être avides de violence, incapables de faire la différence entre survie et meurtre, la faim les poussant au pire. Et encore, si vous saviez ce qu'elle pense ou voudrait faire aux vampires réellement mauvais, vous en blêmiriez...

Très attachée aux anciens préceptes lycans, Léna passe le plus clair de son temps sous sa forme Lupine, à arpenter la Nature pour communier avec celle-ci. Elle est extrêmement pieuse mine de rien et voue un respect et une dévotion sans pareil aux Arcanes... Oui, on parle bien des arcanes, cette magie ancienne et oubliée. Elle admire quiconque parvient à employer cette magie, parfaitement consciente que le pacte de la Nature qu'elle a épousé a été engendré par cette même magie... Une magie qui peut en un seul mot influer sur la destinée de tout les plans, aussi effroyable pour la vie que les colères de la Nature.

Certains auraient pu la penser folle s'ils ne l'avaient pas vu utiliser la magie de l'eau et de la terre ou encore celle du vent pour provoquer des effets certes, faibles, mais fort pratique de temps à autre. Malheureusement Enorah refuse de confier son savoir à quoique ce soit. c'est bien beau d'être un humain éveillé mais la brune ne peut pas apprendre ce qu'elle sait à n'importe qui. Seul un changeforme, quelqu'un de lié  une forme animale peut tirer profit d'un tel savoir. Seul ceux ayant conscience de la puissance qu'ils peuvent observer du haut d'une montagne, au pied d'une cascade ou encore en courant dans la nature peuvent devenir sensible aux murmures du vent et des arbres.... et il faut d'autant plus d'affinité avec la nature pour renoncer définitivement à la technologie.. Une chose improbable à notre époque, mais essentielle pour se retrouver soi-même, et prendre conscience de la nature même de chaque plan.



Histoire Personnelle :
Celle qui n'avait pas peur du Noir




Tu veux connaitre mon histoire ? Toi qui n'a jamais encore ouvert les yeux sur un autre monde que le tiens ? N'est-ce point une mauvaise idée ? Je te conseille plutôt d'aller vivre, reprendre possession de ta vie, sortir de ces murs que tu appelle ta maison...

Non, tu ne pourrais pas comprendre ce qui me lie à la Terre. Je te vois avec ton arme censée protéger les gens que tu aimes prendre la vie de quelqu'un. Tu as besoin d'une arme pour cela, tu ne te salirais jamais les mains. Tu n'as jamais broyé une mâchoire avec la force de tes mains, tu n'as jamais planté ton venin dans le bras de quelqu'un. Tu n'as jamais rampé à terre au point d'envisager le monde autrement ni même senti ton cœur arrêter de chanter une fois atteint le plus haut des sentiers... Toi tu préfère surveiller ta ville du haut d'un gratte ciel, te blaser les yeux face à autant de lumière. Moi je les cherche ces lumières, je cherche le beau, je vois la réelle beauté des choses... Nous ne réfléchissons pas pareil. Tu ne pourrais donc apprendre le secret de la Terre.

Pourquoi insistes-tu petit être ? Tu n'es après tout qu'un humain... mais vois-tu j'en étais un moi, autrefois.

... Autrefois.

Lumière des Illusions

Dans mon village, on parlait des druides, des esprits de la Nature. On suivait leurs conseils avisés et respectait celui du village comme un second père. On ne connaissait pas la peur à s'approcher de la forêt ni même les histoires tordues que les chrétiens inventaient aux sujet de nos croyances. Pour nous les lycans, les vampires, les fées... tout cela existait. On ne les craignait pas, on s'estimait chanceux si on en croisait un... et ils étaient bien plus rares qu'à l'heure actuelle, croyez-moi. Certains d'entre nous les voyaient, et on ne les pensait pas fous. Le christianisme a balayé nos anciennes croyances et mis au bûcher nos familles, nos habitudes. Mais au moment où commence mon histoire, tout cela n'était pas encore arrivé. Mon village était en sureté... l'orage menaçait nos frontières, mais n'arriverait pas avant plusieurs années...

Je ne peux vous dire où exactement j'étais située. Avec le temps voyez vous, j'ai perdu ce souvenir : surtout que je n'avais jamais vu de carte de ma vie, à l'époque. J'étais une jeune humaine  dont mon père vantait la beauté, et honnêtement tout ces compliments m'avaient rendu très orgueilleuse. J'aimais ça : qu'on me regarde, qu'on fasse attention à moi. J'aimais plaire à la gente masculine, flirter avec eux en sachant parfaitement que mon père les aurait éventré s'ils osaient me toucher. A dire vrai, si je n'étais pas mariée je le devais uniquement à la cupidité de mon père : il demandait beaucoup pour ma main, énormément... Du coup j'eus le temps de ne plus être vierge et de tomber amoureuse avant même qu'il n'ait réussi à me trouver quelqu'un. Le mal était fait, j'aimais un homme, le genre d'homme sauvage qui attire toute les femmes. Oui, mais c’est moi qui l'avait attiré. Et j'avais gagné.

Tout ça n'était pourtant que de suaves illusions. Ma petite vie tranquille qui n'aurait dut être bercée que des cris de mon père en apprenant mes roucoulades avec le ténébreux du coins furent mises en pièce lorsqu'une lumière noire apparut du ciel, avec le déchirement du tonnerre en accompagnement sonore. J'étais terrifiée, épouvantée, voulais m'enfuir mais mes jambes ne suivaient pas ma volonté. C'est alors qu'ils en jaillirent. Des hommes-loup, tous plus sauvages les uns que les autres, tuant les hommes, violant les femmes. je m'étais réfugiée dans la grange quand l'un d'eux me trouva. J'eus la mauvaise idée de me débattre et la créature, visiblement amusée ne fit pas que me violenter. Elle me mordit, me faisant hurler de douleur avant que le ciel ne s'effondre au dessus de ma tête.

Mon histoire vous semble inintéressante et fade ? J'en conviens... Que faire d'un tel passé. C'est ce que me sorti également l'alpha du clan dans lequel j'avais atterrit car non content de me contaminer l'homme loup m'avait ramené dans son monde. La faille était restée ouverte encore quelques jours. Quelques jours où j'avais pour ma part passé mon temps à délirer à des kilomètres de là avant d'enfin émerger, changée...
Honnêtement de ceux qui avaient été apportés, il n'y avait que très peu d'hommes. je les reconnaissais comme étant les plus valeureux de mon ancien chez-moi mais là leurs visages étaient décomposés par la défaite... Et quelque chose de sauvage couvait en eux. J'étais comme eux, disaient-ils. Moi aussi j'étais censée avoir changé. Mais lorsque je regardais la faille au loin je n'avais qu'une envie, repartir, retrouver les miens. On dut m'enfermer pour m'empêcher de commettre ce suicide : les miens m'auraient tué à vue en comprenant que j'étais devenue l'une de leurs assassin.

Chez nous, on ne craignait pas les lycans, les vampires ou les démons. On espérait même en croiser un, un jour... avoir cette chance.

La bonne blague.


Envolée Sauvage

Je ne vais pas dire avoir été malheureuse. Je me plaignais de ma vie volée, mais personne ne l'écoutait. pour eux ma vie commençait dès à présent, et j'aurais même du les en remercier aux vue du don qu'ils m'avaient fait. Pire, ils pensaient tous ainsi ! Les premiers mois furent les pires. A chaque pleine lune approchant j'étais énervée, irritée, j'avais mal et perdait conscience durant trois nuits et deux jours. Je faisait partie des idiots qui luttaient contre leur propre nature, qui enduraient cette malédiction au lieu d'accepter ces talents comme un don. Les autres filles avaient finit par s'y faire, se faire aussi à des hommes de ce clan venant les voir. Bande de connes.

J'étais pour ma part butée et fière, bornée comme mon père. Je claquais des crocs dès qu'un homme tentait de s'approcher de moi, et honnêtement j'ai surement brisé plusieurs cœurs à me refuser ainsi. Finalement j'étais mieux seule et c'est ce qu'il m'arriva. On finit par m'éviter, me prendre pour une paria. De reine des pestes, j'étais passée à reine des prudes... Jusqu'à lui.

Il s'appelait Soran. Il était arrivé dans le village et d'office tous, même le chef de clan s'était mis à le respecter, voir baisser les yeux pour certains. Les autres m'expliquèrent qu'il faisait parti du bosquet le plus proche, à plusieurs jours de marche... En gros, qu'il était un druide. Ça me faisait sourire d'imaginer un tel homme capable d'utiliser sa cervelle plutôt que sa force, aux vue de son apparence mais c'était bel et bien le cas... Et pour une fois j'en vint à respecter l'une de ces créatures.

La magie sauvage avait quelque chose de déstabilisant pour les novices. Contrairement à la sorcellerie où il fallait incanter ou encore aux arcanes où il fallait écrire, le druide se contentait de fermer les yeux et d'attendre. La nature autour de lui faisait le reste. Une sorte de prêtre au final... Il n'utilisait pas sa propre magie mais demandait à la nature d'utiliser la sienne, tout simplement. Ce que je retenais était surtout que sur ce plan le terme de druide n'était pas juste là pour faire joli, donner un titre à une personne savante... C'était la forme de magie de ce plan, celle des lycans... A force d'observer cet homme, il finit bien évidemment par me demander de m'approcher afin que je puisse mieux voir ce qu'il faisait. J'étais curieuse et pas uniquement des capacités de cet homme. de lui aussi, qui dégageait une puissance calme qui poussait les autres à le respecter sans avoir à montrer sa force, comme un alpha. Au fil du temps j'en vint à aimer cet homme et quand il reparti chez les siens, je partais avec lui.

Les premières années furent les pires. Soran s'était mis en tête qu'il fallait que je laisse mes pulsions sortir, que j'accepte ne plus être humaine. J'en était tout bonnement incapable. A chaque pleine lune je résistais, avait du coup bien plus mal que les autres. Durant les jours où j'étais consciente il fallait également que j’apprenne à lire écrire et compter, une chose que je n'avais jamais fait. Même si notre savoir était oral, je ne pouvais apprendre à lire dans les astres auprès des gargouilles sans en passer par là. Le savoir était parlé mais les runes et pentacles inspirés des arcanes étaient quant à eux bel et bien écrit... Cela fut dur, mais j'y arrivai. Lorsqu'enfin je fus reconnue en tant que druide, j'avais l'impression d'avoir trouvé ma place. Soran était toujours là près de moi... Il n'en fallut pas plus pour que le lycan m'avoue ses pensées, ses sentiments. A mon sens, c'est à partir de cette époque que ma vie a réellement commencé.

La pluie d'étoiles

Jolie petite histoire, mais peu intéressante n'est-ce pas ? Que voulez-vous, une si longue vie n'est pas forcément trépidante, et il se peut même qu'on s'emmerde. J'ai rompu deux, non... trois fois avec Soran au fil du temps mais nous nous sommes toujours retrouvé. J'ai eu de lui un enfant, j'ai vécu. J'étais même devenue Archidruide... le genre de personne présidant au bosquet, une promotion offerte alors que Soran était parti au loin, voir du pays. Le prestige que j'avais durant cette époque était sans égal... du moins, pour une femme. Rare, très rares étaient les femmes qui parvenaient à arriver au même titre que moi. Et mon role n'était pas d'ordonner les autres, il en fallait simplement un qui serve de réceptacle aux visions des uns et des autres. J'étais douée pour discerner le vrai du faux alors à la mort de l'ancien j'avais été désignée par les autres. Un outil, voilà ce que j'étais... mais hors de ces moments privilégiés en harmonie avec la terre et les étoiles, j'étais respectée... et personne n'aurait jamais porté la main sur moi. Personne n'aurait osé.

Mais ce pouvoir ne permettait pas uniquement de vivre de façon respectée parmi les lycans. c'était un don craint des vampires, capable de leur faire bien plus de mal qu'un simple pieu en bois. Soran avait toujours voulu rendre l'art druidique plus craint qu'il ne l'était déjà. Il fut l'un des premiers à utiliser cet art en combat... A sa mort durant cette guerre contre nos ennemis originels, tous le mystifièrent, faisant de lui une légende. il était toujours dépeint comme un loup gigantesque, un loup brun aux yeux rouges sanguinaires... moi je les avait toujours vu marrons et tendre, mais bon. Ma parole n'avait que peu de valeur pour ce genre de choses. Et la vie ne s'arrêtant pas, je continuais de le pleurer en évoluant moi-même au fond de mon bosquet. J'étais à présent Archidruide... Une personne qui, dans l'idée, favorisait la protection à domicile plutôt que d'aller au front. Mais j'eus le malheur de prédire comme quelques autres la fin de notre art. Vous imaginez donc très vite de quelle façon je fus accueillie par la suite.

Un à un, petit à petit, les vampires avaient réussi à l'aide de pacte démoniaques à s'insérer dans la religion humaine, sur le plan matériel. C'est de là que tout commença, même si les premiers assauts se firent sur les plans sauvages et féérique. Les humains et leur religion d'un seul dieu ne respectaient plus les esprits ni leurs propres ancêtres. Ils étaient obnubilés par une seule chose, la récompense. La récompense d'une vie menée selon des préceptes exigeant la mort des anciennes croyances menait soi disant au paradis. Les humains devaient réellement être égoïstes car ils burent cette idée comme un rien. C'est à cette époque que je perdis mon fils à cause de cette religion maudite... je n'ai jamais pardonné aux fanatiques. Je savais que nous étions à l'aube d'une nouvelle ère, une aube où tout ce que j'avais connu allait se mourir petit à petit. Mais je n'avais pas prévu que cette guerre me prendrait mon époux et mon fils, à tout juste un siècle d'intervalle. Et ils ne furent pas les seuls à tomber. petit à petit les druides furent décimés, même sur notre plan. Nos pouvoirs s'appauvrissaient alors que de moins en moins de druides parvenaient à avoir le temps de supplier la terre... Nous étions perdus.


La fin de la magie sauvage

Je m'en souviens encore... j'arrivais presque à mes huit siècles lorsque le cauchemar s'épaissit. L'assaut avait été intelligent, les vampires ne pouvant intervenir sur le plan sauvage, ils avaient envoyé des démons et des hommes. Les pertes lycanes furent immenses et les derniers druides finissaient tous un à un par réagir à l'appel de notre peuple au lieu de rester cacher. Mais comment rester passif devant tout cela ? Même si notre but premier était de protéger notre instinct nous poussait à protéger la meute avec agressivité...

Les gargouilles furent les premières à abandonner le druidisme. Elles calculaient en permanence, et pour elle cette magie n'avait plus lieu d'être, devenait trop dangereuse pour leur peuple. Du moins, pour le moment. Ce furent elles qui furent à la base du Rêve. Les dernières fées druides se sacrifièrent pour rendre ce rêve réel. C'est ainsi que le plan chimérique put être atteint, hors du temps, dans un espace chaotique, où la nature régnait en seul maître. Notre but était simple, qu'une poignée infime de druide traverse le temps dans ce monde si ralenti qu'en nous éveillant plus de mille ans seraient passé. Nous, lycans, devions juste nous concentrer à défendre les lignes jusqu'à ce que le plan de la chimère soit définit. IL était après tout facile d'aller sur l'un des sept autre plans connus mais lorsque l'on voulait un plan bien précis, capable de dissimuler toute une magie même aux démons, cela prenait plus de temps...

Personne ne trahit le plan. Mais les vampires savaient que nous préparions surement quelques chose et envoyèrent quelques uns des damnés sur le plan féérique. Faisant partie des dernières survivantes, je le vis alors, vivant, et mort à la fois. Soran... mort, et pourtant animé d'une froideur sans égal pour ceux qui jadis étaient ses frères. Ils tuaient les fées une à une, jusqu'à ce qu'il comprenne que des lycans sous leur forme d'homme-loup étaient là pour défendre également. Cela ne l'arrêta qu'un temps, puis il se remit à tuer, à boire, encore et encore comme un affamé. Et lorsque je lui fis face pour qu'il arrête le massacre je n'ai pas eu l'impression qu'il était l'homme que j'avais connu. Comment était-ce possible ? Comment ces vampires avaient-ils pu lui retirer toute trace animale et le changer en l'un des leurs ? J'imaginait très bien que ce plan avait murement été réfléchit, Soran restant l'une de nos images les plus fortes en terme de druidisme... et tout ceux qui étaient parti au front en quittant la protection de leur bosquet l'avait fait en son nom ! Je me souviens encore de la douleur et de la rage lorsque je me suis lancée sur cet homme qui ne pouvait être celui que j'avais aimé. Et à dire vrai, il ne sembla retrouver une trace d'humanité que lorsque j'eus son cœur entre mes griffes. Il avait semblé enfin réaliser qui était en face de lui, qui allait lui broyer le cœur... et je le fis. En tant que vampire, il n'avait guère plus de deux siècles, j'étais alors plus puissante que lui...

Le reste, je ne m'en souvient plus. Je crois que ce fut à mon tour de perdre conscience, la rage m'emportant  faire des choses que je revoit parfois par flash. Les vampires ne pouvant s'en prendre au plan sauvage nous attaquait sur le plan féérique, j'étais sur ce plan... je tuais des vampires, voyait les miens se faire tuer, un vampire entrait dans le cercle, je le suivais pour qu'il ne souille pas le rêve... je le tuais sur la ligne, et me retrouvais enfermée par le rêve. A travers le rêve je voyais des flashes de ce qu'ils e passait sur chaque plan, un peu comme si j'étais sur la ligne, mais le pentacle se refermant je voyais de moins en moins de chose... Nous avions perdu la guerre, et les derniers druides préférèrent mourir avec leur savoir que de révéler le secret du pacte de la nature aux démons, très curieux de savoir comment ce traité druidique avait été créé ou bien où est-ce qu'on l'avait mis... Moi je savais où il était, dans mon sang... Quand les derniers druides, pour que démons, humains et vampires repartent chez eux promirent de ne pas apprendre le druidisme à quoique ce soit, mon esprit était déjà loin, bien loin. je crois que c’est une fée masculine qui sut que j'avais traversé, et qui finit par briser le cercle  fin d'en sceller l'entrée. Un apprenti, rien de plus. Qui ne savait pas comment on avait fait ce miracle mais qui emporta l'une des pierres du cercle avec lui. C'est ce jeune garçon dont je me souviens le mieux. Lorsqu'il brisa le cercle, je vis quelques flashes des autres plans par moment, vivant des cauchemars et rêves à travers les yeux d'autres personnes, mais perdis rapidement conscience. J'étais prisonnière du rêve, et seule...


Une nouvelle Aube

Cela commença par un bourdonnement dans un rêve que je vivais à travers quelqu'un d'autre... puis les sons se formèrent, et je prenais conscience de sortir de mon sommeil. Qui osait me réveiller ? Pourquoi ? Il me fallut plusieurs jours pour me réhabituer à la véritable vie. Ce qui n'avait parut être que quelques jours étaient au final un millénaire et demi passé à rêver. J'avais entendu le bruit d'une pierre tombée à l'eau. il s'agissait de la pierre menant au plan des rêves. Sous mes conseils, Rosalynd la retira de nouveau et la mit en sécurité au sanctuaire fondé à New York. Nous étions alors en 2045... et tout ce que je connaissais avait disparu.

La promesse de ne pas enseigner le druidisme de jadis n'avait pu me toucher... ou si... ? Je ne savais pas encore. Mais cela faisait de moi la dernière druidesse. Honteuse, au bout de ces quelques jours je repris ma forme de louve et passa mon temps à me lamenter. C'est après que j'appris ce qui avait perturbé mon sommeil : les failles s'ouvraient de plus en plus, et l'une d'entre elle s'était ouverte dans le plan féérique, sur la tombe du jeune elfe qui avait emporté le secret du cercle chimérique avec lui. Rosalynd était quant à elle le chef de l'alliance... Cette puissance qui jadis ne nous avait pas aidé était toujours là ? Sérieusement  ? Je lui en avait voulu au début et avait lancé toute ma verve, toute ma haine sur elle. Mais cela avait glissé sur elle comme le reste.

Les années passèrent et je compris rapidement le pourquoi d'une telle neutralité. Les démons n'attendaient que ça... A la moindre prise de position de l'alliance, ils auraient pu quitter le pacte et reprendre leur pouvoir sur les failles... J'en vint petit à petit à respecter les décision de l'alliance, mais les crimes commis contre les druides étaient encore frais dans ma mémoire. Rosalynd me consulta par moment, afin de ne pas reproduire le même schémas. Nous décidâmes de garder secret mon existence, mes connaissances pour le moment. J'avais de toute manière besoin de temps pour reprendre mes marques, pleurer les miens. Avec le temps, comme tout lycan j'en vint à vouloir avoir une tribu... Pour le moment, j'avais l'alliance. Et j'en devint une gardienne extrêmement possessive et protectrice... Mon rôle était clair et définit : faire taire ceux qui s'approchaient de trop de notre localisation, qui qu'ils soient, par n'importe quel moyen. Mon ancienneté me valant le respect de rosalynd, après vingt ans, une période assez longue pour un humain, j'avais réussi à obtenir toute sa confiance... mais mes armes restaient les mêmes. Dans un monde ampli de technologies, je me servais d'armes naturelles, mes griffes mes crocs. Constamment sous forme de louve, même au sanctuaire bien peu de personne soupçonnaient mon existence. On me pensait juste louve solitaire, et personne ne se méfiait assez malgré ma rapidité de transformation...

Voilà. Mon histoire vous convient-elle ? Comprenez vous la différence entre vous et moi ? Elle ne se quantifie pas, c'est une différence d'esprit. Vous n'êtes qu'un humain. Certains apprécieraient votre pureté de sang, mais pour part sans cette capacité vus permettant de goûter à la liberté d'un animal, je ne peux vous apprendre quoique ce soit. Votre innocence et vos habitudes technologiques vous rendent inaptes... du moins, pour le moment... Mais un jour je trouverai des gens à qui apprendre ce que je sais. Je l'espère... je cherche. Et ils seront les outils de ma vengeance. craignez le retour de la magie sauvage et de sa vivacité. Car dans les astres, rien ne semble prédire la fin de cette voie... jamais. Nous serons peu, mais nous serons là...

Là à jamais.


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Enorah Valheïm
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MessageSujet: Re: Enorah Valheïm   Enorah Valheïm EmptyMer 1 Avr - 19:57
Tout est correct pour moi. Bienvenue à la haineuse o/


Syriel Rothk
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